Quel écran solaire choisir?
Savoir choisir et bien utiliser son écran solaire en quelques mots...
  • La meilleure protection est de ne pas se surexposer et de bien suivre les 10 règles d'or de la protection solaire.
Avant tout, il est effectivement important de se souvenir qu'il ne faut pas prolonger exagérément l'exposition solaire sous prétexte qu'on est protégé par une crème. En retardant la réaction douloureuse aux rayons UV et en supprimant la rougeur, les crèmes solaires risquent de permettre des expositions prolongées responsables des conséquences néfastes à long terme des rayons.

  • Les enfants doivent de toutes façons être exposé le moins possible (exposition exclue entre 11h et 16h) puis être protégés avec un T. Shirt, un chapeau et des lunettes. La crème protégera les zones qui restent exposées (avant bras, creux du genoux, visage, cou et mollets) mais ne constituera pas la principale protection.
Voir notre article « les enfants et le soleil »

  • Pour répondre simplement à la question du choix d'une crème, nous recommanderons comme un bon compromis, un facteur de protection solaire (FPS ou IP) de 25 pour la majorité des types de peau et d'ensoleillement.
Pour des conditions extrêmes, c'est à dire pour un soleil tropical ou de haute montagne (Index UV de 9 ou plus), ou encore en raison d'une peau extrêmement sensible, l'usage de produit plus protecteur (FPS ou IP 30 ou 40) peut être recommandé.
L’application doit se faire 15 minutes avant toute exposition, puis toutes les 2 heures, ainsi qu’après chaque bain.

Bien répartir le produit anti-solaire sur tout le corps et en quantité suffisante. Une ré-application du produit 1 heure après peut augmenter le SPF d’un facteur 2 à 3! Insistez bien sur les zones les plus sensibles : oreilles, nez, coup, épaules, nuque, haut du dos, arrière des genoux (les fameux creux poplité!), mollets, dessus des pieds...

Utilisez de préférence une crème excluant les filtres chimiques, les nanoparticules et toute substance nocive connue. Les filtres de synthèse sont nocifs pour l'homme mais aussi pour l'environnement.


Pour aller plus loin...



Calculez le Facteur de protection solaire (FPS) adapté à votre type de peau et à l'index UV ambiant.

Le Facteur de Protection solaire ou FPS, anciennement appelé indice de protection ou IP, indique le niveau de protection d'une crème. Il définit le rapport existant entre le temps nécessaire pour obtenir un coup de soleil avec et sans produit.

Si par exemple, Mathilde qui a la peau sensible et se promène à la montagne, a un coup de soleil au bout de 15 minutes sans protection, un FPS 10 signifie qu'il lui faudra 15x10=150 minutes, soit 2 heures 30 pour obtenir le même coup de soleil avec la crème solaire.

Toutefois, notamment sur la plage, la transpiration a tendance à diluer le produit et le FPS théorique écrit sur l'emballage doit donc être divisé au moins par 2 pour avoir une signification honnête. Pour avoir une réelle protection 7 ou 8, il faut donc choisir un indice 15. Choisir un IP15 signifie en théorie qu'on peut rester au soleil sans brûler 15 fois plus longtemps que si on n'avait rien sur la peau. En pratique, on peut rester non pas 15 fois mais environ 7 fois plus longtemps...

Dans notre exemple, il faudra donc à Mathilde 7x10=70 minutes soit 1h10 et non 2h30 pour avoir un coup de soleil avec un FPS 10. Mathilde devrait donc plutôt utiliser une crème indice 20 pour être protégée efficacement.

Pour connaître le temps d'auto-protection de votre peau, aidez vous du tableau ci-dessous :

Index UV

Coup de soleil

Phototype I

peau sensible

Phototype III

peau normale

Index UV 3 & 4

40 min.

 

Index UV 5 & 6

25 min.

50 min.

Index UV 7 & 8

20 min.

40 min.

Index UV 9 & +

15 min.

30 min.



Si les avertissements sur les risques liés aux méfaits du soleil ont marqué les esprits, nombreux sont ceux qui croient encore être totalement protégés par une crème solaire ayant un fort Facteur de Protection Solaire ou FPS. Et pourtant ils se trompent... La peau n'est pas protégée proportionnellement au chiffre annoncé!

 Un FPS 2 arrête 50% des UVB
 Un FPS 15 arrête 93% des UVB (il laisse passer 1/15 soit 7% des UVB)
 Un FPS 20 arrête 96% des UVB
 Un FPS 30 arrête 97% des UVB
 Un FPS 50 arrête 98% des UVB
(théoriquement entre un FPS 50 et un FPS 100, la différence de performance serait de 0,1%, pas de 50%!)

Méfiez-vous donc des FPS trop élevés qui risquent d'endormir votre vigilance et ne vous protègeront pas mieux. Au delà d'un FPS de 20, l'efficacité n'augmente pas de manière significative.

L'écran vraiment "total" n'existe pas. Les produits ainsi dénommés n'arrêtent jamais la totalité de la lumière : au mieux ils protègent de la totalité des UVB et d'une partie des UVA.

Certains produits n'ont enfin pas de FPS, ils ne protègent donc pas du soleil. C'est le cas des auto bronzants, du monoï et des huiles "bronzantes".



Filtre chimique ou écran minéral?

Un filtre ou un écran ultraviolet est une substance présente dans les produits solaires capable de filtrer ou de réfléchir certaines radiations pour protéger la peau contre leurs effets nocifs.

Il existe deux types de substances protégeant des ultraviolets : les filtres chimiques et les écrans minéraux. Les filtres chimiques absorbent les rayons ultraviolets (UV), les empêchent de pénétrer dans la peau mais réagissent sur et avec la peau. Les  écrans minéraux agissent comme un miroir: ils réfléchissent les rayons UV en formant une barrière à la surface de la peau.


Les Filtres chimiques :

les produits solaires contenant des filtres chimiques sont généralement des préparations mixtes composés de filtres à UVA et UVB.

Les filtres chimiques sont des composés chimiques organiques qui absorbent la lumière ultraviolette et transforment le rayonnement solaire. Ils sont absorbés par l'épiderme. Certains d’entre eux peuvent provoquer des allergies, des irritations ou des réactions photo allergiques (allergie en présence de soleil due au produit appliqué sur la peau) car ils réagissent sur et avec la peau.

D'après une étude de l'Institut de pharmacologie et de toxicologie de l'université de Zurich, certains de ces filtres sont même reconnus comme étant ce qu'on appelle des perturbateurs endocriniens! Imitant certaines de nos hormones, ils trompent notre organisme et sont mis en cause dans la diminution de la fertilité, dans l'augmentation des cancers du sein et de la prostate. De ce point de vue, les filtres chimiques sont dangereux pour l'homme et particulièrement pour les bébés et la femme enceinte, mais aussi pour l'environnement et la faune. Imaginez les milliers de vacanciers qui se baignent chaque été badigeonnés de crème solaire. A chaque passage dans l'eau, ils y laissent une partie de leur crème solaire qui intoxique ensuite la faune marine puis à nouveau l'homme via la chaîne alimentaire!

Presque tous les filtres chimiques sont limités à 10% du poids de la crème solaire, cependant, les fabricants détournent la réglementation en mélangeant plusieurs filtres solaires. Ainsi, pour atteindre des FPS les plus élevés possible, le cocktail de filtres chimiques représente parfois jusqu'à 30% du produit !

Voici les filtres connus pour leurs effets hormonaux, alors à vos étiquettes :

Perturbateur endocrinien très actif :
  • 4 methylbenzyliden camphre ou 4-MBC
Filtres à l'activité oestrogéniques connue :
  • Benzophenon-3
  • Benzophenon-4
  • Homosalates (HMS)
  • 3-Bezyliden camphor (3-BC)
  • Octyl Dimethyl Paba
  • Octyl Methoxycinnamate (OMC)

Les écrans minéraux :

Les écrans minéraux sont constitués de pigments de dioxyde de titane qui est une substance naturelle et/ou d'oxyde de zinc, obtenue synthétiquement à partir de minerai de zinc. Ce sont des poudres opaques qui reflètent la lumière. Ces écrans réfléchissent la majeure partie des UVB et UVA et les dispersent, une infime partie étant absorbé par la peau.

Pendant longtemps, le principal inconvénient connu des écrans minéraux était les traces blanches qu'ils formaient sur la peau et la difficulté à étaler les crèmes qui en contenaient. Ce problème a été résolu par les fabricants en réduisant le dioxyde de titane ou l'oxyde de zinc en toutes petites particules ou nanoparticules.

Ils constituaient à ce jour la meilleure protection contre les méfaits du soleil et pourtant...



Les nanoparticules remises en question

Les nanoparticules sont des molécules dont la dimension est comprise entre 1 et 100 nanomètres donc entre 1 et 100 milliardième de mètre! Pour vous donner une idée, une molécule d'ADN mesure 2,5 nanomètres, un globule rouge 7000 nanomètres et un cheveu plus de 80 000 nanomètres!!!!

D'abord présentées comme révolutionnaires, les nanoparticules ont ensuite défrayé la chronique lorsque les consommateurs se sont rendus compte qu'une fois de plus aucun test approfondi n'avait été réalisé avant leur mise sur le marché sur leur éventuelle toxicité. Or, on découvre évidemment qu'elles seraient nocives pour l'organisme.

Peu de connaissances sont actuellement disponibles sur la toxicité pour l’homme des nanoparticules. La plupart des données proviennent d’études réalisées sur cellules ou chez l’animal. Cependant, il a été clairement établi que les nanoparticules présentent un risque toxique différent de celle des mêmes composés sous forme micro ou macroscopique (donc plus grandes). Sa petite taille modifie considérablement les propriétés de la matière amplifiant son comportement, son apparence, voire changeant carrément ses caractéristiques.


Les nanoparticules : nocives ou pas nocives?

Il a été démontré* que les particules ultra-fines de la pollution atmosphérique de dimensions similaires émise notamment par les usines et les moteurs diesel présentent des propriétés toxiques qui sont susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la santé humaine (pathologies allergiques respiratoires – rhinite, asthme, bronchite – et troubles cardiovasculaires – notamment chez les personnes fragilisées). Ces propriétés spécifiques pourraient s’appliquer aux nanoparticules manufacturés utilisées dans nos cosmétiques.
(*http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Nano/$File/Visu.html)

Il a aussi été établi* que, lorsqu’elles sont exposées aux UV de la lumière solaire, les nanoparticules d’oxyde de titanium et d’oxyde de zinc - utilisées dans un grand nombre de produits cosmétiques, de soins corporels et de crèmes solaires - sont photoactives, produisent des radicaux libres et endommagent l’ADN des cellules de la peau. (*http://www.amisdelaterre.org/Les-ingredients-nanotechnologiques.html)

Les fabricants répondent à ces inquiétudes en expliquant que les nanoparticules sont dangereuses lorsqu'elles sont dans l'air et inhalées mais que sous forme de cosmétiques elles ne franchissent pas la barrière cutanée. Enrobées, elles ne seraient plus volatiles et ne présenteraient donc plus aucun danger notamment pour les opérateurs qui les manipulent.


Les Nanoparticules franchissent-elles la barrière cutanée?

L'exposition par la peau a effectivement été peu étudiée. Cependant, un rapport* européen de 2007 met en lumière un risque de franchissement sur peaux lésées (coup de soleil, boutons, coupure, eczéma...). De plus, le passage par les follicules pileux resterait possible selon la taille des nanoparticules. (*Oponion Safety of Nanomatérials in cosmétics products SCCP 2007).

Une fois de plus, comme pour les OGM, comme pour les perturbateurs endocriniens, rien n'est clair et évident et des querelles existent entre les acteurs. Cela étant, les autorités ont été suffisamment alarmées pour orienter la réglementation vers d'avantage de transparence en introduisant des obligations d'étiquetage d'ici 2013!


Polémique sur le dioxyde de titane

Longtemps considéré comme inerte, le dioxyde de titane a été classé cancérogène possible pour l'homme (catégorie 2B) le 12 mars 2009 par le Centre de Recherche International sur le Cancer (CIRC). Devons nous nous en inquiéter?

Oui bien sûr mais plus que pour nous qui utilisons des crèmes ou du maquillage en contenant, c'est pour le personnel qui fabrique ces produits qu'il convient de s'inquiéter.

Les principaux dangers pour la santé sont en effet lié à l'inhalation du dioxyde de titane.
Des concentrations élevées de poussières de dioxyde de titane peuvent causer de la toux et une irritation bénigne temporaire. L'inhalation à long terme de concentrations élevées de dioxyde de titane pigmentaire (poudre) ou de particules ultrafines de dioxyde de titane peut causer le cancer du poumon, selon des tests sur des animaux.

Si il n'est pas à l'état de nanoparticules, le dioxyde de titane n'est cependant pas irritant en application sur la peau et ne pénètre que l'épiderme. Il n'est pas toxique en cas d'ingestion et n'irrite pas ou peu les yeux. Il n'a aucun effet sur l'appareil reproducteur et n'agit pas sur le foetus et le bébé avant la naissance.

Nous avons donc pris le parti chez bébé au Naturel de continuer de proposer des produits contenant du dioxyde de titane sous couvert que les employés soient protégés lors de la fabrication et que le dioxyde de titane ne soit pas sous forme de nanoparticule.

source : CCHST Centre canadien d'hygiène et de sécurité au travail


Les Facteurs de protection solaire des crèmes dites "bio" mensongers?

Plusieurs émissions dans les médias ont récemment mis en cause les indices de protection des crèmes solaires bio. ils seraient inefficaces et il serait impossible d'avoir une protection avec FPS élevé avec une crème bio.

Il se trouve que, même si effectivement dans le bio, COMME PARTOUT, il y a des gens plus ou moins professionnels et plus ou moins transparents, il y a aussi des laboratoires sérieux qui font bien leur travail et qui sont certifiés par des organismes indépendants. Il se trouve également que les consommateurs que nous sommes ne sont pas aussi naïfs que cela et que nous savons faire la part des choses. Dans les reportages en question, des tests prouvaient que les FPS annoncés étaient mensongers. Parmi les produits testés, il y avait des fabricants effectivement peu scrupuleux qui annonçait un FPS de 30 alors que le FPS testé était de 7! Mais il y en avait également comme le laboratoire Melvita dont le FPS annoncé était de 40 et le FPS sois disant réel testé de 33.

Melvita, dont la crème solaire a été remise en cause dans ce fameux reportage, a édité sur son site une réponse tout à fait convaincante que vous pouvez consulter en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.melvita.fr/fr/melvita-actualites.cfm

Une question persiste malgré tout sur les indices de protection ou Facteur de Protection Solaire : comment répondre aux nouvelles exigences édictées par la règlementation européenne publiée en 2006 qui impose notamment une protection UVA au moins égale à 1/3 de la protection contre les UVB?

Ce rapport de 1/3 serait difficile voire impossible à obtenir avec des écrans minéraux, ce qui a conduit certaines marques soit à cesser momentanément de fabriquer leur crème pour revoir leur formulation et en profiter pour ne plus utiliser de nanoparticules, soit à baisser le FPS UVB annoncé sur l'étiquette pour que le rapport soit atteint.

Cela signifie que les crème solaires sur le marché actuellement ne sont plus conformes à la nouvelle règlementation mais vous protègent conformément aux règlementations en vigueur jusqu'en 2008, soit l'année dernière! Peuvent mieux faire donc mais protection égale à la protection que vous aviez l'été dernier.


Principe de précaution  : le choix de Bébé au Naturel

Il semblerait que la seule solution 100% saine et vraiment efficace contre les UVA et les UVB que nous ayons aujourd'hui soit de ne pas utiliser de crème solaire. Or, nous savons que c'est difficile car malgré notre vigilance il y a toujours des moments où il est plus sûr de mettre une crème.

Nous devons étudier le rapport risques / bénéfices et faire appel à notre bon sens!
Or, les risques liés à une trop grande exposition au soleil sont indéniables, dangereux et mettent tout le monde d'accord. Aucune étude ne viendra vous démontrer le contraire!

Nous avons donc choisi chez Bébé au Naturel de :
  • mettre à votre disposition un dossier « soleil » pour vous aider à vous protéger efficacement avant même de parler crème solaire.
  • continuer à proposer des crèmes solaires mais de ne sélectionner que celles qui, selon l'état de nos connaissances, sont les moins pires... ou les plus saines, et au FPS le meilleur possible actuellement.
Nous ne proposons donc que des crèmes solaires certifiées par des labels excluant les filtres chimiques et les substances nocives connues dérivées de la pétrochimie, sans nanoparticules et les plus efficaces possibles contre les UVA.
Si vous avez des informations, des trucs ou astuces que nous n'aurions pas évoqué dans ce dossier, surtout n'hésitez pas à nous en faire par sur notre blog ou par mail à [email protected].

Voir notre gamme de produits solaire




Si vous avez encore des questions, n'hésitez pas à contacter nos conseillères.

Nous sommes à votre écoute du lundi au vendredi de 9 h à 17h par téléphone ou par mail (via les formulaires disponibles dans la rubrique "Contact" du site ou à l'adresse suivante : [email protected]).